A bee visiting nanking cherry blossoms.

Envie d’aider les abeilles ce printemps ? Tout commence ici, autour de vous.

par Tamara Schmidt, herboriste expérientielle et guide en thérapie par la nature

Un bourdon couvert de pollen se régale des fleurs en forme de cloche de l’Hydrophyllum virginianum (hydrophylle de Virginie), entouré d’un feuillage vert éclatant et de délicats Myosotis scorpioides (myosotis). En arrière-plan, un flou doux de clôture en bois encadre cette scène printanière luxuriante.
Les pollinisateurs sont essentiels à la Terre — maintenant plus que jamais.

Les abeilles ont encore besoin d’aide — et vous pouvez faire votre part (pas besoin d’avoir une ruche !)

Pas besoin d’élever des abeilles pour leur venir en aide.

En fait, certains des meilleurs gestes que vous pouvez poser pour les pollinisateurs commencent par la façon dont vous regardez votre propre cour. Ce coin rempli de pissenlits ? C’est de la médecine. Ce petit bout de jardin un peu en désordre ? C’est un refuge.

Avec le temps, la connexion à la nature nous apprend non seulement à remarquer, mais à entrer en relation — à porter attention, à écouter, à nous familiariser avec celles et ceux qui partagent notre lieu de vie. Cette familiarité dénoue doucement la peur et ouvre la porte à l’émerveillement.

Dans cet article, vous découvrirez 7 façons concrètes de soutenir les pollinisateurs — ainsi qu’un doux rappel : ce n’est pas seulement une question d’abeilles. Il s’agit de bâtir une relation plus réciproque avec le monde vivant.

Ce bourdon tricolore (Bombus ternarius) est l’un des premiers pollinisateurs du printemps, et les fleurs de cerisier de Nankin comptent parmi ses premières sources de nourriture.

L’état des abeilles en 2025

  • Plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin à l’échelle mondiale (Source : Biological Conservation, 2024).
  • Les populations de bourdons en Amérique du Nord ont diminué de plus de 50 % dans de nombreuses régions.
  • La perte d’habitat, l’utilisation de pesticides et les changements climatiques demeurent les principales menaces.

Mais il y a de bonnes nouvelles : là où les gens agissent localement, les pollinisateurs répondent.

Un bourdon couvert de pollen s’accroche aux étamines courbées d’une fleur de rhododendron rose éclatant, son corps niché dans les pétales doux de la floraison. La lumière du soleil illumine ses ailes et les feuilles vertes lustrées qui entourent le bouquet de fleurs.
Tout doux, tout pollen 🐝✨
Baignée de soleil et de pollen, cette abeille affairée s’enfonce dans la fleur rose d’un rhododendron — un parfait moment printanier de couleur, de texture et de mission.

Pourquoi c’est important (Pour vous, pour nous toutes et tous)

Les abeilles ne sont pas seulement adorables — elles sont essentielles.
Elles pollinisent :

  • 75 % des cultures vivrières mondiales
  • 90 % des plantes à fleurs sauvages
    Elles aident à faire vivre les écosystèmes et les jardins locaux — pleins de vie, de couleurs et de bourdonnements.
Une abeille indigène solitaire, couverte de pollen orangé, récolte le nectar de fleurs de pommier rose vif sur une branche moussue. Les fleurs s’épanouissent sur un fond printanier de verdure doucement flouté.
Bourdonnement de pommier » 🍎🐝
Au cœur du printemps naissant, une abeille indigène plonge dans une fleur de pommier — un instant de calme vibrant de renouveau, de pollen et de sens.

Des gestes simples — même sans ruche chez vous

1. Plantez un coin fleuri
Choisissez des fleurs sauvages indigènes, des herbes (comme le thym, la ciboulette, la menthe) et des arbres qui fleurissent tôt au printemps et tard en saison.

2. Oubliez les produits chimiques
Évitez les pulvérisations de pesticides — même les produits « naturels » peuvent nuire aux abeilles s’ils sont appliqués lorsque les fleurs sont ouvertes.

3. Redéfinissez la beauté
Votre pelouse n’a pas besoin de ressembler à un terrain de golf. Plusieurs des « mauvaises herbes » que l’on arrache souvent — violette, pissenlit, plantain, lierre terrestre, trèfle rouge, mouron — sont non seulement des plantes médicinales, mais aussi des sources de nourriture précieuses pour les abeilles. Laissez votre cour nourrir la vie, pas seulement l’apparence.

4. Laissez un peu de désordre
Certaines espèces d’abeilles nichent dans les feuilles mortes, les tiges creuses ou les coins tranquilles. Tondez moins. Laissez une partie de votre cour devenir un peu sauvage — ce n’est pas de la négligence, c’est de la générosité.

5. Passez du temps dehors
En vous connectant régulièrement à la nature, vous commencez à remarquer qui vit là, avec vous. Vous devenez experte de vos abeilles locales, des rythmes de floraison, de la présence discrète de la vie tout autour. Plus vous passez de temps dehors, plus votre relation avec le monde sauvage s’approfondit — et moins vous ressentez de peur. La familiarité crée du lien, pas du mépris.

6. Soutenez les apicultrices et productrices locales
Achetez votre miel et vos produits frais auprès de celles et ceux qui travaillent avec la nature, et non contre elle.

7. Faites circuler le bourdonnement
Partagez cette publication, identifiez une amie, ou parlez des pollinisateurs avec une voisine. Les petites vagues ont leur importance.

Une abeille mellifère aux pattes chargées de pollen s’agrippe à un bouquet de délicates fleurs blanches, probablement celles d’un prunier sauvage. De jeunes feuilles vert tendre émergent à côté des fleurs, tandis qu’un flou onirique de floraisons en arrière-plan complète la scène.
Le doux labeur du printemps » 🍯🌸
Dans le bourdonnement discret du début du printemps, une abeille mellifère passe de fleur de prunier en fleur de prunier — cousant la vie à la saison, une fleur à la fois.

Une dernière pensée pour la route

Si nous avons le pouvoir de terraformer une autre planète, alors nous avons le pouvoir de rendre à la Terre ce qu’elle est vraiment. » — Neil deGrasse Tyson

Autrement dit : si nous pouvons rêver d’habiter Mars, nous pouvons sûrement apprendre à mieux prendre soin de cette planète incroyable.

Prendre soin des abeilles, ce n’est pas vouloir tout réparer du jour au lendemain.
C’est choisir la relation plutôt que l’exploitation — la vie plutôt que la commodité.
Et c’est exactement pour ça que je suis ici.

Des grappes de délicates fleurs blanches de perce-neige (Galanthus nivalis) s’épanouissent près du sol, leurs pétales en forme de goutte se courbant vers le bas. Dans l’ombre sous l’une d’elles, un petit pollinisateur — une abeille — récolte du nectar, entouré de feuilles vert foncé en forme de lame et de paillis épars.
Premiers butineurs » 🌱🐝
Les perce-neige ne font pas que signaler le retour du printemps — elles nourrissent les premiers pollinisateurs, quand presque rien d’autre ne fleurit. Ici, dans le silence de la fin de l’hiver, le premier bourdonnement de la saison commence.

Découvrez les impressions inspirées par les pollinisateurs

Vous cherchez un doux rappel de ce qui mérite d’être protégé ?
Découvrez ma collection d’impressions sur Etsy — chaque image a été captée au fil de mes balades en nature, là où abeilles et fleurs s’épanouissent encore.


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